Serizawa Miyu
Données Spirituelles
Grade: Six of Cups
Dim 26 Mar 2023 - 0:11 - Bonne pâte une fois, mais pas deux
Plusieurs jours étaient passés depuis l’incident au Hueco Mundo. Depuis ? Si je m’attendais à des conséquences, d’évidence, ils ne tomberaient pas. Sans doute qu’en haut, ils préférèrent ne pas donner suite. Parce que la résolution d’une situation m’ayant vu m’opposer à l’autre branleur aurait amené trop de paperasse et de complications. En fin de compte, ce que l’on pouvait retenir, c’était qu’il n’y avait pas eu mort d’homme. Ne m’étais-je pas retenu de délivrer le dernier coup à cet incompétent malgré qu’il m’y ait incité ?
Sur ma conscience, je n’avais rien à me reprocher. Les cons, je les traitais comme tels. Fin de l’histoire. Et je me réjouissais que l’on ne vienne pas me chercher des noises à cette fin. Et puis, il y avait eu également ce problème épineux d’un arrancar rejoignant le monde des vivants pour y semer le boxon. Une épine dans le pied qui me tracassait déjà davantage car pour cette occasion, j’avais baissé ma garde. Quand bien même je m’étais reprise rapidement, les dommages collatéraux faisaient tâche dans mon parcours professionnel. Et à la vérité, je craignais plus que ce point entache mon dossier que l’autre broutille m’ayant vu ravaler la façade du Nine.
En définitive, mon mot d’ordre pour les jours à suivre coulait de source : me tenir à carreau. En effet, pour impulsive j’apparaissais souvent, je n’étais pas non plus conne. Oui, je donnais des sueurs froides à mes supérieurs en matière de management. Mais non, cela ne voulait pas dire que je courais spécialement vers ça. Juste, dans ma philosophie, je ne laissais pas de place à la médiocrité. Rien de plus. Ce pourquoi je tenais scrupuleusement mes devoirs. Notamment, la surveillance de Tokyo par l’intermédiaire des capteurs spirituels mis en place par mon groupe.
En l’occurrence, alors que j’avançais dans mes dossiers, la tasse de thé fumante à côté de mon ordinateur, je reçus une alerte sur l’application mise au point en interne. Un intrus d’un autre monde. Pour l’heure, je n’identifiais pas d’explosion de reiatsu sur mes graphiques. Le signe qu’au moins, l’étranger n’avait pas l’intention de se laisser aller trop directement. Peut-être attendait-il un comité d’accueil pour une discussion ou autre ? La certitude, c’était que cette fois, je ne bâclerais pas mes préparatifs.
Pour cette raison, j’informais les larbins du souci en plus de les rencarder sur mon intention de voir de quoi il retournait. L’instant d’après ? Je me rendais sur place, vigilante à mon environnement ainsi qu’aux témoins qui pouvaient mettre en danger ma couverture si d’aventure la situation devait m’échapper comme l’autre fois. De la paranoïa ? Simplement, une prudence avisée devant un contexte on ne peut plus tendu avec la Soul Society et le Hueco Mundo. Arrivée à destination au niveau du parc, je trouvais une silhouette perchée sur la branche d’un arbre. L’occasion pour moi d’avancer et découvrir mon apparence.
J’étais habillée d’un costume blanc sur-mesure avec une cravate enserrant mon col soigneusement disposé. En outre, je me révélais comme une jeune femme à la silhouette fluette, les cheveux longs de jais descendants jusqu’aux cuisses à l’instar d’un rideau. Oui, je transpirais le fric. J’allais pas non plus apparaître comme je n’étais pas soit, une putain de clodo. Les mains dans les poches, je levais les yeux vers ce qui ressemblait bien à une femme.
– Hey ! Vous ! Oui, c’est à vous que je m’adresse ! Je vous dérange pas ? C’est bon ?
Un peu directe dans mon approche, je gardais le vouvoiement d’usage pour ne pas apparaître trop irrespectueuse. D’un autre côté, je ne tenais pas à montrer une déférence susceptible de trop mettre en confiance mon interlocutrice. Il ne fallait pas qu’elle s’imagine que je venais là pour l’inviter à la kermesse.
– Mille excuses si je suis trop directe… mais j’ai besoin de confirmer un point avant toute chose…
Laissant planer un temps de suspens, mes traits se durcissaient. J’étais prête à en découdre si la réponse qui suivait ne me plaisait pas.
– Vous avez l’intention de mettre le bazar ? Que je sache si je dois appeler la cavalerie ou non. J’aimerais gagner du temps tant qu’à faire. On ne me prendra pas deux fois à pécher de gentillesse devant des malades. Vous l’êtes pas, hein ?
Comme ça, la messe était dite.
Sur ma conscience, je n’avais rien à me reprocher. Les cons, je les traitais comme tels. Fin de l’histoire. Et je me réjouissais que l’on ne vienne pas me chercher des noises à cette fin. Et puis, il y avait eu également ce problème épineux d’un arrancar rejoignant le monde des vivants pour y semer le boxon. Une épine dans le pied qui me tracassait déjà davantage car pour cette occasion, j’avais baissé ma garde. Quand bien même je m’étais reprise rapidement, les dommages collatéraux faisaient tâche dans mon parcours professionnel. Et à la vérité, je craignais plus que ce point entache mon dossier que l’autre broutille m’ayant vu ravaler la façade du Nine.
En définitive, mon mot d’ordre pour les jours à suivre coulait de source : me tenir à carreau. En effet, pour impulsive j’apparaissais souvent, je n’étais pas non plus conne. Oui, je donnais des sueurs froides à mes supérieurs en matière de management. Mais non, cela ne voulait pas dire que je courais spécialement vers ça. Juste, dans ma philosophie, je ne laissais pas de place à la médiocrité. Rien de plus. Ce pourquoi je tenais scrupuleusement mes devoirs. Notamment, la surveillance de Tokyo par l’intermédiaire des capteurs spirituels mis en place par mon groupe.
En l’occurrence, alors que j’avançais dans mes dossiers, la tasse de thé fumante à côté de mon ordinateur, je reçus une alerte sur l’application mise au point en interne. Un intrus d’un autre monde. Pour l’heure, je n’identifiais pas d’explosion de reiatsu sur mes graphiques. Le signe qu’au moins, l’étranger n’avait pas l’intention de se laisser aller trop directement. Peut-être attendait-il un comité d’accueil pour une discussion ou autre ? La certitude, c’était que cette fois, je ne bâclerais pas mes préparatifs.
Pour cette raison, j’informais les larbins du souci en plus de les rencarder sur mon intention de voir de quoi il retournait. L’instant d’après ? Je me rendais sur place, vigilante à mon environnement ainsi qu’aux témoins qui pouvaient mettre en danger ma couverture si d’aventure la situation devait m’échapper comme l’autre fois. De la paranoïa ? Simplement, une prudence avisée devant un contexte on ne peut plus tendu avec la Soul Society et le Hueco Mundo. Arrivée à destination au niveau du parc, je trouvais une silhouette perchée sur la branche d’un arbre. L’occasion pour moi d’avancer et découvrir mon apparence.
J’étais habillée d’un costume blanc sur-mesure avec une cravate enserrant mon col soigneusement disposé. En outre, je me révélais comme une jeune femme à la silhouette fluette, les cheveux longs de jais descendants jusqu’aux cuisses à l’instar d’un rideau. Oui, je transpirais le fric. J’allais pas non plus apparaître comme je n’étais pas soit, une putain de clodo. Les mains dans les poches, je levais les yeux vers ce qui ressemblait bien à une femme.
– Hey ! Vous ! Oui, c’est à vous que je m’adresse ! Je vous dérange pas ? C’est bon ?
Un peu directe dans mon approche, je gardais le vouvoiement d’usage pour ne pas apparaître trop irrespectueuse. D’un autre côté, je ne tenais pas à montrer une déférence susceptible de trop mettre en confiance mon interlocutrice. Il ne fallait pas qu’elle s’imagine que je venais là pour l’inviter à la kermesse.
– Mille excuses si je suis trop directe… mais j’ai besoin de confirmer un point avant toute chose…
Laissant planer un temps de suspens, mes traits se durcissaient. J’étais prête à en découdre si la réponse qui suivait ne me plaisait pas.
– Vous avez l’intention de mettre le bazar ? Que je sache si je dois appeler la cavalerie ou non. J’aimerais gagner du temps tant qu’à faire. On ne me prendra pas deux fois à pécher de gentillesse devant des malades. Vous l’êtes pas, hein ?
Comme ça, la messe était dite.