Oniwa Metsudai
Données Spirituelles
Grade: 3e Siège de la 11e Division
Ven 2 Juin 2023 - 13:47 - Libération sous conditions [PV Sora]
Inspiration… Expiration…
Le détenu était concentré. Ses jambes jointes tendues se tenaient parallèles au sol. Sa main gauche était la seule chose qui le maintenait en l’air tandis que la droite soutenait son épaule. Chaque muscle de son corps taillé dans le roc devait être mis en action pour lui permettre de replier son bras gauche, le rapprochant de la terre, avant de le relever. Peut-être l’exercice de pompes le plus draconien d’entre tous, en témoignait la flaque de sueur nauséabonde qui recouvrait le sol… Depuis combien de temps s’attelait-il à cette séance d’entraînement ? Lui-même ne saurait le dire. Il avait depuis bien trop longtemps perdu toute notion de temps. Tout ce qu’il savait, c’était compter les pompes. Et il en était à…
« Mille… Cinq cents… Treize… »
Geignit-il dans l’effort avant de revenir à sa position initiale, le front en absolue sudation et les dents serrées. Autours de lui, personne. Les autres prisonniers préféraient éviter de s’approcher de Metsudai, surtout lorsqu’il s’attelait à ses exercices. Certains le faisaient par peur de le provoquer. D’autres simplement à cause de l’odeur insupportable née de l’effort. L’ancien Shinigami, lui, n’était plus affecté par cela. Au contraire, il l’associait au parfum des guerriers. En revanche, il y avait parfois des nouveaux détenus qui bravaient les relents et la colère du vétéran, des Shinigamis d’un nouvel arrivages qui parfois voulaient faire leurs preuves auprès des autres incarcérés pour imposer le respect.
Et aujourd’hui, l’un d’eux avait rassemblé son courage pour venir trouver le Menos de Sabitsura. Se postant devant lui, un grand homme brun aux cheveux courts le regarda de haut, bras croisés, avant de prendre la parole avec effronterie. « Alors comme ça, c’est toi le type dont parle les autres chiffes molles. Je t’aurais vu plus grand que ça… » Peu intéressé par l’individu, Metsudai ne posa même pas ses yeux sur lui, continuant sa callisthénie sans sourciller. L’imprudent s’approcha plus proche encore, les yeux luisants de mauvaises intentions.
« On dit de toi que t’es l’un des plus terribles individus a avoir jamais été enfermé ici. Je vois rien d’exceptionnel, perso... »
Soufflant un grand coup, le guerrier fit une nouvelle pompe sous les yeux de la téméraire nouvelle tête en gardant le compte comme si de rien n’était. « Mille… Cinq cents… Quatorze. » Le gêneur, lui, pencha la tête sur le côté, faisant les gros yeux avant de lui brailler dessus, devenant de fait moins supportable pour la concentration dont devait faire preuve l’hirsute vétéran. « Oi oi oi… Dis-moi, t’essaierais quand même pas de m’ignorer, là, quand même ? HUH ?! » Hurla-t-il en levant son pied, prêt à l’abattre sur l’ancien soldat de feue Unohana. Néanmoins, c’est à ce moment-là que son regard, enfin se dirigea vers le pédant pressé de faire ses preuves.
Et la suite, tous les autres prisonniers se l’imaginaient sans même voir l’action. Le nouveau tomba sur le derrière dans un cri de stupeur alors qu’il tint sa cheville entre les mains. Baignant à son tour dans la transpiration de Metsudai, il n’avait rien compris à ce qui venait de se passer. Mais il l’avait senti. Il avait senti son pied d’appui se faire trancher. Il avait senti la perte de son support et inconsciemment chuta par conséquence en arrière. Pourtant, lorsqu’il lâcha sa jambe, celle-ci ne présentait pas la moindre marque de blessure. Et lorsqu’il redressa la tête, Oniwa Metsudai, lui, n’avait pas bougé d’un millimètre. Son bras gauche était toujours fermement ancré dans le sol. Mais le regard intense qu’il lançait à l’outrecuidant lui donnait des sueurs froides…
« Que… Quelle est cette sorcellerie ? »
A cela, Metsudai détourna à nouveau le regard, reprenant à nouveau l’effort avec l’habituelle ténacité et le visage neutre.
« Mille… Cinq… Cents quinze… »
Le détenu était concentré. Ses jambes jointes tendues se tenaient parallèles au sol. Sa main gauche était la seule chose qui le maintenait en l’air tandis que la droite soutenait son épaule. Chaque muscle de son corps taillé dans le roc devait être mis en action pour lui permettre de replier son bras gauche, le rapprochant de la terre, avant de le relever. Peut-être l’exercice de pompes le plus draconien d’entre tous, en témoignait la flaque de sueur nauséabonde qui recouvrait le sol… Depuis combien de temps s’attelait-il à cette séance d’entraînement ? Lui-même ne saurait le dire. Il avait depuis bien trop longtemps perdu toute notion de temps. Tout ce qu’il savait, c’était compter les pompes. Et il en était à…
« Mille… Cinq cents… Treize… »
Geignit-il dans l’effort avant de revenir à sa position initiale, le front en absolue sudation et les dents serrées. Autours de lui, personne. Les autres prisonniers préféraient éviter de s’approcher de Metsudai, surtout lorsqu’il s’attelait à ses exercices. Certains le faisaient par peur de le provoquer. D’autres simplement à cause de l’odeur insupportable née de l’effort. L’ancien Shinigami, lui, n’était plus affecté par cela. Au contraire, il l’associait au parfum des guerriers. En revanche, il y avait parfois des nouveaux détenus qui bravaient les relents et la colère du vétéran, des Shinigamis d’un nouvel arrivages qui parfois voulaient faire leurs preuves auprès des autres incarcérés pour imposer le respect.
Et aujourd’hui, l’un d’eux avait rassemblé son courage pour venir trouver le Menos de Sabitsura. Se postant devant lui, un grand homme brun aux cheveux courts le regarda de haut, bras croisés, avant de prendre la parole avec effronterie. « Alors comme ça, c’est toi le type dont parle les autres chiffes molles. Je t’aurais vu plus grand que ça… » Peu intéressé par l’individu, Metsudai ne posa même pas ses yeux sur lui, continuant sa callisthénie sans sourciller. L’imprudent s’approcha plus proche encore, les yeux luisants de mauvaises intentions.
« On dit de toi que t’es l’un des plus terribles individus a avoir jamais été enfermé ici. Je vois rien d’exceptionnel, perso... »
Soufflant un grand coup, le guerrier fit une nouvelle pompe sous les yeux de la téméraire nouvelle tête en gardant le compte comme si de rien n’était. « Mille… Cinq cents… Quatorze. » Le gêneur, lui, pencha la tête sur le côté, faisant les gros yeux avant de lui brailler dessus, devenant de fait moins supportable pour la concentration dont devait faire preuve l’hirsute vétéran. « Oi oi oi… Dis-moi, t’essaierais quand même pas de m’ignorer, là, quand même ? HUH ?! » Hurla-t-il en levant son pied, prêt à l’abattre sur l’ancien soldat de feue Unohana. Néanmoins, c’est à ce moment-là que son regard, enfin se dirigea vers le pédant pressé de faire ses preuves.
Et la suite, tous les autres prisonniers se l’imaginaient sans même voir l’action. Le nouveau tomba sur le derrière dans un cri de stupeur alors qu’il tint sa cheville entre les mains. Baignant à son tour dans la transpiration de Metsudai, il n’avait rien compris à ce qui venait de se passer. Mais il l’avait senti. Il avait senti son pied d’appui se faire trancher. Il avait senti la perte de son support et inconsciemment chuta par conséquence en arrière. Pourtant, lorsqu’il lâcha sa jambe, celle-ci ne présentait pas la moindre marque de blessure. Et lorsqu’il redressa la tête, Oniwa Metsudai, lui, n’avait pas bougé d’un millimètre. Son bras gauche était toujours fermement ancré dans le sol. Mais le regard intense qu’il lançait à l’outrecuidant lui donnait des sueurs froides…
« Que… Quelle est cette sorcellerie ? »
A cela, Metsudai détourna à nouveau le regard, reprenant à nouveau l’effort avec l’habituelle ténacité et le visage neutre.
« Mille… Cinq… Cents quinze… »