Kiseichu Falthène
Données Spirituelles
Grade: 7e Siège de la 5e Division
Sam 30 Sep 2023 - 18:23 - Réveille toi, on a une mission à finir (Pv Shinjiro)
Libre, tu n’irais pas jusqu’à dire que tu avais oublié le sens de ce mot, mais cela faisait si longtemps que tu n’avais pas senti l’air frais et le poids de ton Zanpakutō à ta taille que tu te demandais si tu rêvais. Non, après réflexion, tu étais bien loin des conditions nécessaires pour qualifier cela de rêve.
Tu n’avais pas envie de t'apitoyer sur ton sort, tu avais des choses à faire, la première d’entre elles étant de reprendre ton dojo. Cent ans plus tard, on attendait toujours la même chose de toi, que tu engraisse les dindes que l’on servira à noël. Qu’est-ce que tu t’imaginais, qu’en cent ans, quelque chose changerait ? Techniquement le processus d'entraînement d’un futur shinigami avait bien changé, tu n’étais pas convaincu que c’était pour le mieux.
L’expérience du terrain était quelque chose que l’on ne pouvait enseigner à quelqu’un, c’est vrai, deux ans d’alternance serait une bonne idée sur le papier, mais tu jugeais que cela aurait dû être du plus, pas en remplacement à deux ans d’enseignement. Mais avais-tu vraiment ton mot à dire sur ce choix ? Tu n’avais plus rien à dire sur rien.
En temps qu’ex détenu, et en étant assez bas dans la hiérarchie, ton avis ne valait rien du tout. Tu recevais une directive, si tu ne l'exécutes pas, il n’y aurait pas de seconde chance. C’était un miracle que tu avais pu réintégrer ton ancienne division, ne pousses pas ta chance. Tu avais un dojo maintenu, un peu de temps avant que des élèves n'arrivent, et beaucoup, beaucoup de temps à rattraper.
Tu assumais donc la posture du lotus, au centre de ton dojo balayé à l’instant par tes soins, et portais ton Zanpakutō à ses cuisses, hors de son fourreau. Ton partenaire ne te répondait pas, sans doute qu’après une centaine d'années passées aussi loin l’un de l’autre qu’il fallait que tu t’excuses avant d’avoir de nouveau ses faveurs. Tu te souvenais de ta Mokkinbãdo comme une personne facilement contrariée, mais nullement rancunière.
Tes deux mains sur le dos de la lame, tu fermais les yeux et te concentrais, entrant non sans mal dans ton monde intérieur délabré. Ton monde avait toujours ressemblé à une forêt de saules pleureurs aux troncs s’étendant si haut dans le ciel que le sol et leurs racines étaient impossibles. Le spectacle n’était donc que très peu rassurant de voir que tous les arbres étaient morts, mais il en devenait plus facile de trouver son Zanpakutō.
Elle t’attendais, nichée dans un trou, endormie et sans couleurs. Ton oiseau moqueur avait également beaucoup changé en ton absence. Tu t’en approchais, c’était l’heure de se réveiller, ils n’avaient pas le luxe de dormir, ni ici, ni dans le monde réel apparemment.
“... Ce dojo est réservé aux futurs shinigamis, et que je m’en suis vu donner la responsabilité seul aujourd’hui. Quelle est ton affaire ici.”
Qu’il soit de sa division ou non, aujourd’hui, ce dojo était le sien, il n’avait aucune envie d’apprendre quoi que ce soit à des shinigamis confirmés, encore moins de tailler le gras avec eux ou d’être une attraction touristique. Il plaçait son Zanpakutō transformé dans son dos, ce dernier se maintenant tout seul. Il avait au moins réussi à rétablir son lien avec sa partenaire.
Tu n’avais pas envie de t'apitoyer sur ton sort, tu avais des choses à faire, la première d’entre elles étant de reprendre ton dojo. Cent ans plus tard, on attendait toujours la même chose de toi, que tu engraisse les dindes que l’on servira à noël. Qu’est-ce que tu t’imaginais, qu’en cent ans, quelque chose changerait ? Techniquement le processus d'entraînement d’un futur shinigami avait bien changé, tu n’étais pas convaincu que c’était pour le mieux.
L’expérience du terrain était quelque chose que l’on ne pouvait enseigner à quelqu’un, c’est vrai, deux ans d’alternance serait une bonne idée sur le papier, mais tu jugeais que cela aurait dû être du plus, pas en remplacement à deux ans d’enseignement. Mais avais-tu vraiment ton mot à dire sur ce choix ? Tu n’avais plus rien à dire sur rien.
En temps qu’ex détenu, et en étant assez bas dans la hiérarchie, ton avis ne valait rien du tout. Tu recevais une directive, si tu ne l'exécutes pas, il n’y aurait pas de seconde chance. C’était un miracle que tu avais pu réintégrer ton ancienne division, ne pousses pas ta chance. Tu avais un dojo maintenu, un peu de temps avant que des élèves n'arrivent, et beaucoup, beaucoup de temps à rattraper.
Tu assumais donc la posture du lotus, au centre de ton dojo balayé à l’instant par tes soins, et portais ton Zanpakutō à ses cuisses, hors de son fourreau. Ton partenaire ne te répondait pas, sans doute qu’après une centaine d'années passées aussi loin l’un de l’autre qu’il fallait que tu t’excuses avant d’avoir de nouveau ses faveurs. Tu te souvenais de ta Mokkinbãdo comme une personne facilement contrariée, mais nullement rancunière.
Tes deux mains sur le dos de la lame, tu fermais les yeux et te concentrais, entrant non sans mal dans ton monde intérieur délabré. Ton monde avait toujours ressemblé à une forêt de saules pleureurs aux troncs s’étendant si haut dans le ciel que le sol et leurs racines étaient impossibles. Le spectacle n’était donc que très peu rassurant de voir que tous les arbres étaient morts, mais il en devenait plus facile de trouver son Zanpakutō.
Elle t’attendais, nichée dans un trou, endormie et sans couleurs. Ton oiseau moqueur avait également beaucoup changé en ton absence. Tu t’en approchais, c’était l’heure de se réveiller, ils n’avaient pas le luxe de dormir, ni ici, ni dans le monde réel apparemment.
“... Ce dojo est réservé aux futurs shinigamis, et que je m’en suis vu donner la responsabilité seul aujourd’hui. Quelle est ton affaire ici.”
Qu’il soit de sa division ou non, aujourd’hui, ce dojo était le sien, il n’avait aucune envie d’apprendre quoi que ce soit à des shinigamis confirmés, encore moins de tailler le gras avec eux ou d’être une attraction touristique. Il plaçait son Zanpakutō transformé dans son dos, ce dernier se maintenant tout seul. Il avait au moins réussi à rétablir son lien avec sa partenaire.