Shihōin Mei
Données Spirituelles
Grade: Vice-Capitaine de la 2ème division
Lun 19 Sep 2022 - 19:06 - back from the dead (aizome)
Cela fait quelques années que tu n’as pas mis les pieds ici. Tu aurais pu dire presque un siècle, si tu n’avais pas eu quelques examens à faire, une fois sortie de prison, pour officiellement graduer, et peut-être aussi te remettre à niveau. Après tout, tu avais presque terminé le cursus initial, les six ans passées sur les bancs d’école, lorsqu’ils ont décidé qu’il valait mieux te mettre en prison plutôt que de te laisser rejoindre une division. Un choix qui, à ce jour, te rend toujours aussi amère. Et il n’y a rien, tu penses, qui pourrait calmer le profond sentiment d’injustice que tu ressens, ni même cette colère sourde qui gronde en toi.
Heureusement pour toi que, depuis, tu as appris à te maîtriser.
Un peu.
Cependant, aujourd’hui, tu n’y vas pas avec l’intention de retourner sur les bancs d’école. Non. Il a traversé ton esprit, dernièrement, ce professeur. L’un des rares que tu as su apprécier lors de ton parcours scolaire et l’un des rares cours auquel tu as porté une réelle attention. Et il ne t’a pas fallu plus pour que, terminant un entraînement, tu décides d’abandonner les quartiers de ta division pour te rendre jusqu’à l’académie, vêtue de ce kimono qui ne laisse aucun doute quant au fait que tu n’es plus une étudiante. Oh, tu pourrais sans doute porter plus attention à ta tenue, comme t’assurer qu’elle n’est pas froissée par exemple, ou alors remontant cette manque qui tombe sur ton bras, accentuant un décolleté frôlant presque l’indécence, mais bon, ça, ça serait trop t’en demander. Et c’est pas comme si ça t’importait vraiment.
Son cours se termine tandis que tu attends à l’extérieur de la classe, quelques étudiants, pour ne pas dire tous, te jetant des regards curieux dès lors qu’ils se trouvent dans le couloir. Certains fixent tes cicatrices, d’autres ont le regard qui descend un peu, mais tous finissent par détourner le regard lorsqu’ils croisent tes prunelles vairons. Tu attends un peu, le temps de tous les laisser sortir, avant de t’inviter dans la salle de classe, bien évidemment sans t’être annoncée ni même l’avoir prévenu de ta visite.
- Aizome ! Tu lui adresses un sourire, avec cette familiarité qui n’a peut-être pas sa place entre vous deux. Mais bon, t’es comme ça, avec que très peu de regard sur les codes sociaux et la façon dont tu devrais te comporter avec les autres. C’est ce que ça fait aux gens, généralement, un siècle de prison. - J’étais pas certaine si tu serais encore ici après tout ce temps.
Et il y a quelque chose dans ta voix qui semble dire que t’es contente, qu’il soit ici.
Ils ne sont pas nombreux, ceux dont tu gardes un bon souvenir.
Heureusement pour toi que, depuis, tu as appris à te maîtriser.
Un peu.
Cependant, aujourd’hui, tu n’y vas pas avec l’intention de retourner sur les bancs d’école. Non. Il a traversé ton esprit, dernièrement, ce professeur. L’un des rares que tu as su apprécier lors de ton parcours scolaire et l’un des rares cours auquel tu as porté une réelle attention. Et il ne t’a pas fallu plus pour que, terminant un entraînement, tu décides d’abandonner les quartiers de ta division pour te rendre jusqu’à l’académie, vêtue de ce kimono qui ne laisse aucun doute quant au fait que tu n’es plus une étudiante. Oh, tu pourrais sans doute porter plus attention à ta tenue, comme t’assurer qu’elle n’est pas froissée par exemple, ou alors remontant cette manque qui tombe sur ton bras, accentuant un décolleté frôlant presque l’indécence, mais bon, ça, ça serait trop t’en demander. Et c’est pas comme si ça t’importait vraiment.
Son cours se termine tandis que tu attends à l’extérieur de la classe, quelques étudiants, pour ne pas dire tous, te jetant des regards curieux dès lors qu’ils se trouvent dans le couloir. Certains fixent tes cicatrices, d’autres ont le regard qui descend un peu, mais tous finissent par détourner le regard lorsqu’ils croisent tes prunelles vairons. Tu attends un peu, le temps de tous les laisser sortir, avant de t’inviter dans la salle de classe, bien évidemment sans t’être annoncée ni même l’avoir prévenu de ta visite.
- Aizome ! Tu lui adresses un sourire, avec cette familiarité qui n’a peut-être pas sa place entre vous deux. Mais bon, t’es comme ça, avec que très peu de regard sur les codes sociaux et la façon dont tu devrais te comporter avec les autres. C’est ce que ça fait aux gens, généralement, un siècle de prison. - J’étais pas certaine si tu serais encore ici après tout ce temps.
Et il y a quelque chose dans ta voix qui semble dire que t’es contente, qu’il soit ici.
Ils ne sont pas nombreux, ceux dont tu gardes un bon souvenir.