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Before Tomorrow Comes :: Monde des Vivants :: Tokyo :: Shinjuku


Hasegawa Emiko

Données Spirituelles
Grade: Ten of Swords
Jeu 22 Sep 2022 - 15:36 - only human, after all (ganryū)

Ils sont rares, les moments que tu passes hors de l’Arcānum. Après tout, y ayant ton propre espace sous terre, pas très loin de ton laboratoire, et considérant le vide qu’est ta vie sociale, tu préfères encore consacrer ton temps à quelque chose d’utile, à savoir tes recherches. On pourrait te croire dévouée à ta cause et ça ne serait pas vraiment faux. Seulement, ce n’est pas que ça. C’est un besoin de te sentir utile. De réussir. Un besoin de faire quelque chose. De te prouver à toi-même ta propre valeur.

D’exister au travers tes résultats.
Briller au travers tes réussites.

Cependant, aujourd’hui, tu prends l’ascenseur jusqu’à rejoindre la surface, après quelques commentaires de la part de collègues te signifiant que ça ne te ferait peut-être pas trop de tort que de voir la lumière du jour de temps à autre. Tu as donc laissé tomber ta tenue de laboratoire pour quelque chose d’un peu plus sobre. Un jeans et une chemise, des bottes hautes remontant jusqu’à la mi-mollet. Un sac à main, accessoire de mode que tu ne prends pas souvent avec toi mais trouvant tout de même nécessaire d’avoir lorsque tu sors, ne serait-ce que pour garder les essentiels à portée de main. Comme ton stylo, par exemple. Ton téléphone, aussi, parce qu’ils ne sont pas fichus de faire les poches assez grandes dans les jeans pour femme. Et deux ou trois autres babioles que tu as ramené avec toi de ton laboratoire.

Tu connais le trajet par coeur, depuis le temps, au volant de cette voiture que tu ne conduis que trop rarement. Généralement, ce n’est que lorsque tu vas rendre visite à tes parents, longeant les longues routes campagnardes pour arriver là où tu as passé ta jeunesse. Ou alors pour te rendre chez un vieil ami. Pas si vieux que ça, finalement, mais pour toi qui a longtemps, pour ne pas dire toujours, été isolée, tu n’as pas vraiment eux d’amis avant de rejoindre l’Ultima Necat. Comme quoi cette organisation pour laquelle tu te noyais dans le travail avait tout de même contribué un minimum à ta vie sociale.

Arrivée à destination, tu stationnes ta voiture avant de te diriger jusqu’à la porte de son studio. Tu toques, avant de tourner la poignée, t’invitant presque chez lui finalement. - Je sais que t’es ici, on m’a dit que personne t’avait vu à l’Arcānum. Tu dis ça tout en refermant la porte derrière toi, offrant un sourire au propriétaire des lieux avant de te diriger vers son sofa, comme si t’en avais l’habitude.

Il est sûrement le seul avec qui tu te montres aussi familière.

Tu te laisses tomber sur le sofa, étirant tes jambes devant toi, un soupir s’échappant de tes lèvres. - Tu portes un peu attention à ceux qui rejoignent les rangs de ta section ou tu laisses ton pauvre Jack se charger de tout ? Le ton léger, même si les mots peuvent sembler accusateurs. Une pointe d’exaspération, dans la voix, mais le regard se voulant tout de même amuser.

T’as juste envie de te plaindre un peu.
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Hasegawa Emiko

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Kyūbū Reijiro

Données Spirituelles
Grade: Knight of Swords
Mar 4 Oct 2022 - 0:54 - only human, after all (ganryū)

Ah le bon mal de crâne. Celui qui te vrilles la tête dès l’moment où t’as ouvert les yeux, à peine t’as repris connaissance que ça t’cognes à l’intérieur comme un putain de boxeur sans sa paire d’gants. Un boxeur qui prend pas d’gants, c’t’un risque de trauma crânien, si jamais. Ces types ont des poings, ils peuvent tuer avec. J’le sais, j’ai pris l’habitude de m’entraîner avec l’un d’eux à une époque. Un bon pote à moi, capable de t’aligner et t’coucher sur l’bitume avec une seule droite; une patate de forain que j’appelais ça.
Bah là, quand j’me réveille, j’ai cette impression qu’on m’a tapé sur l’crâne toute la nuit durant. Totalement à l’ouest, il m’faut plusieurs minutes pour comprendre où j’suis. Et quand je capte que c’mon studio, en ville et pas mon bureau à l’Ultima, j’suis encore plus paumé. Dans mes derniers souv’nirs, je picolais dans mon bureau pépouze, mais j’me souviens plus pourquoi c’parti en vrille…

Affalé à plat ventre sur l’canapé, à moitié à poils, j’vais pas tenter d’me relever tout d’suite, ce serait mauvais pour tout l’monde. La bouche très sèche, comme après un entraînement intensif dans la salle du temps et de l’esprit, j’ai grande soif. J’pourrais boire une citerne d’eau fraîche si j’avais ça sous la main, bordel. Yeux plissés, appart’ plongé dans l’noir, j’ai aucune envie d’y ajouter d’la lumière, j’crois bien que ça me brûlerait la rétine instant’. J’sais même pas si c’est l’jour ou la nuit, en vrai. Combien de temps j’ai dormi ?
Mais qu’est-ce que j’ai encore branlé hier soir ?
— Maman ? Pas que j’me dis que ça va marcher, mais on sait jamais hein. Des fois qu’elle sorte de l’salle de bain, grognant d’conneries comme quoi j’ai encore foutu l’bordel à l’appart et qu’elle va d’voir tout ranger. C’est ce que ça me rappelle à chaque fois, les lendemains de soirée. Ma grosse poufiasse de mère et une incroyable nuit avec Natasha, l’ordre d’apparition s’mélange souvent dans ma tête. Des fois Natasha devance Maman et quand cette grognasse s’pointe, y’a plus rien qui va dans mon rêve.

Mouvement de vomi, rien qui sort. Juste un bruit qui s’échappe d’ma gorge et du dégoût qui m’envahit. Maman, j’sais pas ce que t’es d’venu, j’sais même plus qui t’es en fait, mais reste où t’es.
J’amorce de bouger du canap’, maladroit et encore bourré, j’réussis juste à m’accrocher au vide et me rétamer par terre. Si j’étais parano et surtout une gonzesse, j’pourrais croire qu’on m’a drogué hier, malheureusement j’peux juste constater que j’ai trop tapé dans l’alcool et que j’ai du mal à l’encaisser. Dehors, y’a l’bruit d’une voiture qui se gare pas loin et le moteur qui se met en veilleuse. — Roh non, pas maint’nant… J’sais pas qui c’est, mais ça me les brise d’jà. J’ai pas envie là, sauf si c’est une belle blonde bien gaulée qui veut mon corps.
Un p’tit effort pour te relever Gangan, ‘s’agirait pas d’ressembler à un vieux con en phase terminale de son cancer d’vant une bombasse.
J’ai à peine l’temps de poser mes miches sur l’fauteuil pas loin d’la fenêtre que ça tape à la porte et entre dans la foulée. Et bordel, y’a qu’une personne assez chiante et trop confiante pour faire ça. — Pas eeeeeeelle…

Un râle plaintif, j’balance ma tête vers l’arrière et m’demande pourquoi le sort s’acharne autant sur moi. Pas toi Hanae, pas là. — B’jour Blondie’, fais-toi plaisir entre, j’allais just’ment m’faire un thé… D’conneries, mais en l’état que ce soit la vérité ou un gros mytho’, si elle est là c’pas pour rien et donc, rien lui fera déguerpir s’ptites miches ailleurs. J’la laisse poser son gros derche sur mon canapé, soupire, fatigué. — Tu diras à l’enculé qui t’as renseigné que l’prochaine fois qu’il poucave, j’lui brise les genoux avec ses propres mains. Et j’lui laisse imaginer comment j’pourrais faire pour arriver à un tel résultat. Pas b’soin d’lui demancer ce qu’elle fout ici, elle va m’le dire d’elle-même, comme une grande fille responsable et pas trop lourde qu’elle est. — Laisse-moi deviner… T”as perdu ton chat et t’as besoin d’moi pour fouiller autour d’chez toi ? T’as égaré ton stylo magique et t’veux savoir si un crayon ça marche aussi ? Ton King t’as largué parce que tu te mêlais trop de ses affaires !

J’aurais aimé que ça suffise pour la vexer et la couper dans son élan, mais non. Blondie veut parler, Blondie ira jusqu’au bout de ce qu’elle a à dire. — Jack ? Qui c’est c’connard ? J’connais même pas de Jack moi ! J’ricane un bon coup, un classique c’tte blague, mais je m’en lasse jamais. — Lequel d’mes gars t’as encore froissé, hein ? C’était qui c’tte fois, Joshiro ? Je t’ai dit d’y aller douc’ment avec lui, il a un besoin d’affection d’puis que sa meuf s’est barré avec son clebs et lui a laissé l’gosse sur l’bras ! Toi aussi tu baverai d’vant une paire de loches si t’étais seule depuis aussi longtemps que lui ! Giah-ah-... J’rigole pas trop longtemps, ni même trop fort, l’mal de tête me passe vite l’envie.
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Kyūbū Reijiro

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Hasegawa Emiko

Données Spirituelles
Grade: Ten of Swords
Mar 4 Oct 2022 - 13:34 - only human, after all (ganryū)

Tu rentres chez lui sans même qu’il vienne t’ouvrir la porte, prenant tes aises dans cet appartement qui n’est pas le tien. Tu as au moins l’amabilité de retirer tes chaussures, signe évident que tu ne comptes pas repartir de si tôt. Que ce n’est pas qu’une rapide visite concernant un sujet précis. Tu as eu besoin de te sortir la tête de tes projets, de prendre un peu de recul, et quoi de mieux pour occuper ton temps hors de l’Arcānum que de passer du temps avec un vieil ami ?

Et de toute évidence, le plaisir est partagé.

- Si, si, c’est moi. Avec ton plus beau sourire tandis que tu prends place sur son canapé, grimaçant légèrement lorsque l’odeur d’alcool te parvient. Il a eu une dure soirée, lui. Tant pis. Ça lui apprendra aussi à se mettre des cuites comme ça, un soir de semaine. Il n’a plus dix-huit ans, il aurait déjà dû apprendre à se modérer. - Je pense que le seul thé que tu as dû boire dans ta vie, c’est si t’as déjà essayé d’infuser quelques feuilles… Quant aux feuilles en question, le regard que tu lui adresses suffit sûrement à désigner de quel type de feuille est-ce que tu parles. Un rire s’échappe ensuite de tes lèvres et secoues doucement la tête de droite à gauche. - Il faudrait briser les genoux à beaucoup de ta section, dans ce cas-là… Le tout avec un sourire amusé.

Il fait alors la liste de ce qui pourrait t’avoir amené jusqu’ici et tu ne caches pas ton sourire tout en écoutant les suppositions. - J’ai pas de chat. Première réponse. - Je suis responsable, moi, impossible que je perde mon stylo. Et même s’il ne s’agissait pas de ton Fullbring… Ce dernier a une trop grande valeur sentimentale pour que tu t’en sépares. - Impossible, ça. Il pouvait pas avoir mieux que moi, comme bras droit. Parce que tu es là depuis un moment. Que tu es à jour sur tous les projets de votre section, ou presque.

Parce que tu aurais fait une excellente Queen.

Finalement, tu lui partages les raisons de ta venue ici, une plainte vis-à-vis de son travail en tant que King. Ayant récemment fait la rencontre de l’un des siens, tu ne peux que critiquer le flou dans lequel il avait été laissé quant à sa place au sein de l’Ultimat Necat. Tu roules des yeux avant de laisser entendre un soupir.

- Non, c’est pas lui. Puis ça l’excuse pas, hein. Je suis célibataire depuis vingt-sept ans et je sais encore me tenir. Célibataire depuis toujours ? C’est à peu près ça. Si tu oublies quelques flirts que tu as pu avoir et des premières dates désastreuses qui n’ont jamais mené à de secondes, tu n’as jamais eu de relation. Pas le temps pour ça, de toute façon. Tu préfères encore travailler entre les murs de ton laboratoire et pas t’embarrasser avec les hommes. - Kisaragi Ryo, que j’ai fait venir dans mon laboratoire pour un contrôle de routine, comme il fait parti des Fullbringer créés artificiellement et que c’est assez récent. Je voulais voir comment il allait. Et tu l’as regretté.

Tu ramènes ton regard vers lui. Vers l’homme qui, à l’heure actuelle, ressemble surtout à une larve. - Tu me fais pitié. Qui s’échappe finalement de tes lèvres tandis que tu te relèves. - Tu sais quoi, je vais te préparer un thé. Et à manger. Ça devrait te faire du bien. Sur un ton un peu exaspéré, un peu moralisateur aussi. Tu te diriges donc vers la cuisine, évitant ce qui se trouve sur le sol sur ton passage, avant d’arriver devant le frigo que tu ouvres pour tenter de voir ce que tu pourrais bien lui faire pour faire passer sa gueule de bois.

- Franchement Ganryū ?! T’as absolument rien pour cuisiner ?!
Et pourquoi est-ce que ça t’étonne, au fait ?
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Hasegawa Emiko

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Kyūbū Reijiro

Données Spirituelles
Grade: Knight of Swords
Mer 19 Oct 2022 - 18:18 - only human, after all (ganryū)

— Faux ! J’aime pas l’plantes, c’de la merde, rien que l’odeur quand ça fume j’ai envie d’gerber… C’bien mal me connaître que d’insinuer qu’j’suis l’genre d’mec qui aime fumer d’l’herbe. C’clairement pas mon genre, ça apporte rien que d’te mettre dans un état d’semi légume qui pue et c’est même plus où est-ce qu’il habite. Non, moi c’que j’aime, c’les drogues dures et l’alcool. Un p’tit mélange explosif qui te fait décoller comme jamais et t’rends plus vivant que jamais. De l’herbe, pfeuh, quelle connerie j’te jure. M’enfin elle a au moins raison sur un point, j’ai j’crois jamais bu de thé de toute ma foutue vie. En même temps qu’elle intérêt y’a à boire c’tte merde ? Quand j’me faisais des goûters étant petit, c’tait du chocolat au lait que je buvais moi, pas du thé.

— T’sais, dans notre section, on a déjà pratiqu’ment tous eu les g’noux brisés hein… Alors c’pas chez nous que tu d’vrais chercher à frapper Blondie, parce que t’auras pas les résultats espérés. Sauf si bien sûr tu viens pour t’faire r’faire la tronche, dans ces cas-là tu serai à l’bonne porte ouais. — ‘Fin, si ça t’amuses tu peux t’y essayer ! Tu rigoleras pas bien longtemps, d’ce que j’en pense, mais c’pas mon problème ça.
J’la laisse faire son p’tit numéro d’l’assistante parfaite, d’la Jack d’enfer qui fait un travail exemplaire. Tout c’qui m’donne envie d’retourner pioncer tell’ment ça m’intéresse pas. J’sais pas moi, qu’est-ce que j’en ai à branler au juste de tout ça ? — Si c’pas ton chat, ni ton Roi, et encore moins Joshiro, alors quoi ? C’est qu’elle commencerait presque à m’inquiéter la p’tite dame ! J’vais finir par croire que quelqu'un est mort !

— Ryo ? C’qui encore c’lui-là ? Ils arrêtent pas d’me refourguer d’monde aussi, j’y peux rien moi si j’ai pas l’temps d’aller taper la causette avec tous les nouveaux ! C’est peut-être son délire à elle de traîner derrière l’miches d’moindre peigne cul qui s’ramène à l’orga’, mais j’ai autre chose à foutre perso. Encore moins aujourd’hui, j’viens à peine d’me réveiller, j’ai l’tête qui menace d’exploser et m’dame voudrait que j’établisse l’profil psychologique d’un trouduc ? Tseuh. J’sais qu’elle aime bien être ultra carré dans son job, mais ma section just’ment, c’pas son job. Et son petit air de péteuse ici il passe pas. — Arrête d’me faire chier, Hanae. L’ton a changé, clair’ment. Y’a plus c’tte pointe d’humour dans ma voix, juste une bonne dose d’agacement mélangée à d’l’énervement. ‘Faudrait pas trop qu’elle pousse, Hanae. — Ta section c’les intellos’, moi l’bagarreurs. Tu viens faire l’chieuse d’temps en temps, ok, on est potes. Par contre, t’amuses pas à m’prendre de haut ou j’te fais redescendre à grands coups d’mandales dans ta tronche. Mon r’gard s’est durci, témoigne que j’plaisante pas.

— Ouais j’ai rien à grailler dans l’frigo, et ? Qu’est-ce que ça peut t’foutre ? Pas b’soin d’toi pour manger. Elle vient d’me foutre l’nerfs en deux secondes, putain. J’suis pas d’humeur au réveil après une murge, elle d’vrait l’savoir. — Bref, tout ça pour dire, Blondie, occupe-toi d’tes miches et d’ta section. Qu’ce soit clair, elle a rien à foutre à essayer d’gérer les affaires d’Swords. — Ou alors tu lorgnes sur mon grade et on règle ça à l’ancienne, hm ? Que j’termine sur un ton plus amical, taquin, un sourire carnassier aux lèvres. Elle peut bien essayer d’me prendre ma place, si ça lui dit tant que ça. Mais c’sera dans m’règles, un combat à mort.

Moi j’dis jamais non, hein.
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Kyūbū Reijiro

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Hasegawa Emiko

Données Spirituelles
Grade: Ten of Swords
Mer 26 Oct 2022 - 7:40 - only human, after all (ganryū)

Tu n’as pas plus de temps que lui, mais ça, tu ne prends pas la peine de lui dire. Vous aviez simplement deux façons de travailler totalement différentes et puis, au final, ça n’a aucune importance quant à la raison de ta présence ici. Tu n’as pas envie de le reprendre, ni même de lui faire la morale, encore moins de lui dire comment faire son travail. Tu as simplement eu besoin de râler un bon coup face à un membre de sa section beaucoup trop beauf pour toi avec qui tu n’as aucun doute que lui allait terriblement bien s’entendre.

C’est donc pour cette raison que tu pousses un grand soupir lorsque tu l’entends monter sur ses grands chevaux et piquer aussi facilement. - Gneuh gneuh, moi homme, moi fort, moi parler avec poings. Une imitation assez risible de lui, levant les bras presque pour imiter le gorille tout en adoptant une voix un peu plus grave, pour qu’il n’ait aucun doute quant à de qui est-ce que tu pouvais bien te moquer. - Franchement, tu t’entends un peu ? Suffit que je vienne me plaindre trois secondes pour que tout de suite tu t’emportes et que tu me menaces de me refaire le portrait. Tu roules des yeux tout en essayant de trouver quelque chose d’intéressant dans sa cuisine.

- P’tain, t’es pire qu’une meuf quand tu t’y mets, Ganryū. Il y a cependant cette petite touche d’affection, dans ta voix. Tu piques sans vouloir vraiment être méchante, gentiment moqueuse que tu dirais. - Je suis pas venue te dire comment gérer ta section, t’es un grand garçon, j’avais juste envie de me plaindre parce qu’il m’a emmerdé. Quand je lui ai demandé s’il avait des questions, en pensant bien évidemment à l’organisation, il m’a demandé si j’étais disponible après le taff. Tu refermes la porte du frigo, un brin agacée d’y trouver absolument rien à cuisiner.

- Je pensais que t’allait te moquer de moi et renchérir, pas faire un caca nerveux pour deux ou trois piques. Tu reviens vers le sofa, te tenant devant lui, tes mains posées sur tes hanches, te penchant légèrement vers l’avant pour que ton visage se retrouve à la hauteur du sien. - Et là, je m’occupe de toi parce que t’as une sale gueule, que tu pues l’alcool et qu’un bon repas aide à la gueule de bois. Tu roules à nouveau des yeux avant de te redresser. - Viens pas me dire que ça t’emmerde que je me mette derrière les fourneaux pour toi ?

Pas que ce soit vraiment possible, vu le contenu de son frigo.
Sauf si une soupe à base de Monster et de vieux burgers l’intéresse.

Tu croises finalement tes bras sous ta poitrine, toujours devant lui, tes prunelles posées sur lui. - Alors je fais quoi ? Je te laisse tranquille ou je vais chercher de quoi te préparer un petit-déjeuner, histoire que t’ais autre chose dans l’estomac que de l’alcool ? Finalement, tu lui donnes le choix, le laisse prendre la décision quant à ce qu’il préfère et ce que sa patience peut supporter. - Et t’inquiète, je suis pas là pour t’emmerder. Enfin, si, un peu, parce que c’est marrant de te casser les couilles, mais je vais respecter que tu ais tes règles et rester sage. Une pique ponctuée d’un sourire en coin, le regard taquin.

Et il peut pas dire que t’es pas sympa.
Tu lui offres de lui préparer son petit-déjeuner.
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Hasegawa Emiko

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Kyūbū Reijiro

Données Spirituelles
Grade: Knight of Swords
Dim 6 Nov 2022 - 3:32 - only human, after all (ganryū)

— Giah-ah-ah-ah ! Ouais, tu tiens l’truc Blondie ! King Kong, c’bien moi ! Moi… seul… fort ! Que j’rentre dans l’jeu aussi, en mimant un singe qui cherche à s’exprimer dans l’langage des hommes. J’ai vu ça à la téloche dans un vieux film en bluray, l’histoire d’une guerre entre l’singes et les hommes, un vrai carnage et pas forcément dans l’sens qu’on l’penserait. ‘Faut pas croire que c’foncièrement con un singe, ils ont des idées qui feraient passer un scientifique des Cups pour un gros teubé.
— Eh, j’y peux rien moi si j’suis grognon quand j’viens d’me lever ! Toi aussi, t’as l’art de débouler quand il faut pas… Si tu savais c’que j’me suis mis l’veille… Sacrément chargé en alcool et en poudre magique, j’peux t’le dire. Alors forcément si on me cueille à peine réveillé, j’ai plus l’yeux en face d’trous et l’nerfs qui passent par-d’ssus bord à la moindre vanne merdique. Et Blondie, mine de rien, elle sait comment t’casser l’burnes, même si ça reste affectif dans mon cas.

Que j’sois pire qu’une gonzesse, j’crois pas, j’crois vraiment pas. Y’a pas plus susceptible qu’une goumiche, elles sont capables d’te chier une pendule pour un rien, juste parce que t’as pas répondu assez vite à une question posée. Heureus’ment que la p’tite blonde ici présente est différente, sinon on en s’rait d’jà venu à s’balancer les fauteuils à l’tronche. ‘Fin, si elle l’était, on s’rait jamais d’venu ami j’pense, surtout. ‘Faut être capable d’s’accrocher avec moi, j’adore en mettre plein l’tronche aux gens, surtout mes potes. — Et tu lui as dis que t’étais libre j’espère ? Même si c’est un nouveau, crois-moi te taper un Swords ça t’ferai un putain d’bien d’fou ! Y’a pas qu’en mission qu’on est d’bêtes ! Giah-ah-ah-ah ! J’pense qu’elle comprend où j’veux en v’nir, mais j’peux pas r’tenir l’envie de mimer le geste pendant que j’lui cause. — Non sérieux, s’il t’casses encore l’couilles, t’as qu’à lui r’mettre en place l’prochaine fois hehe.

Moi, j’pense que j’vais bien l’aimer le Ryo, mais j’peux comprendre que l’profil agace. J’ai quand même bien hâte d’le rencontrer l’merdeux, ça m’a l’air d’être un p’tit gars prometteur. — J’t’avais dit que y’avait rien dans l’frigo, flemme d’aller faire l’courses… L’femmes, c’pas la peine d’leur causer d’certains trucs, elle sont obligées d’tout vérifier par elles-mêmes, c’plus fort qu’elles. — Eh, j’suis pas encore aller chier, ‘faut bien que ça sorte d’une façon ou d’une autre ! J’lui claque un sourire moqueur, ça y est elle a réussi à m’remettre dans l’bon mood.
Quand elle r’vient s’poser sur l’canap’, j’aurais presque envie d’lui sauter d’ssus pour la sauter tout court. Mais eh, y’a un vieux pote qui m’a dit un jour d’jamais touché à tes vraies amies gonzesses, c’tellement rare qu’il faut pas l’gâcher. Alors j’m’y applique, mais c’vraiment pas facile tous l’jours avec une bombasse pareille. — Vrai que d’grailler ça aide à s’remettre d’une sale cuite, moi d’habitude j’m’enfile une monster ou un redbull et j’m’envole fissa ! J’rigole un coup, gigottant sur mon fauteuil comme un gosse qui décolle pour la lune. — Mais sérieux, si t’veux taper un gros r’pas en vrai j’suis chaud, juste va falloir s’bouger l’miches pour aller ach’ter c’qu’il faut quoi… Et ça j’avoue, j’plutôt la flemme sévère…

Qu’est-ce que j’veux qu’elle fasse ? Hm…
— Go s’acheter à bouffer ! Ouais, j’vais y aller avec elle. Elle veut cuisiner pour moi, j’vais pas faire l’bâtard et la laisser faire l’courses solo quand même. Ce serait une connasse rencontrée l’veille, j’aurai pas bougé d’ici, mais c’est ma pote elle. — T’inquiètes ma p’tite, t’as l’droit d’pas suivre l’règles d’temps en temps, toi. Mais c’parce que c’toi quoi ! T’as vu j’suis pas qu’un gros con grincheux hein ? Hein ? J’bondis hors du fauteuil, déterminé à y aller. — Allez go j’suis chaud là ! Ah non, attends deux s’condes ma jolie ! J’trottine jusqu’au frigo et en sort deux monster, que j’ouvre et descends simultanément cul sec. Pousse un hurl’ment qui ressemble à un guerrier tribal qui s’chauffe avant d’se foutre sur l’tronche sur l’champ de bataille. — AH J’SUIS BOUILLANT LA ! Un r’gard à Blondie. — Allez on s’remue l’miches ! La bouffe va pas s’acheter toute seule ! Agite-moi c’grosses cuisses !
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Kyūbū Reijiro

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