Yōkai
Données Spirituelles
Grade: Mille-Visages
Jeu 27 Oct 2022 - 23:33 - Start-Up Nation [PV Miyu]
- Mon pauvre, tu te paies vraiment la section des cas sociaux et des types louches.
- Owh, jugement hâtif, Iya. Qu'est-ce qui te fait dire ça au juste, hm ?
Une oeillade vers son smartphone, avec un dossier sur l'écran, qui s'étend sur trois autres écrans holographiques tout autour. Entre les différents cadres, une silhouette androgyne qui se balade, sans visage défini, sauf celui des émoticônes qui remplacent ses traits au fur et à mesure de ses réactions.
- hmmm, je sais paas, entre le rapport d'Hanae et... la silhouette s'arrête devant une ligne particulière du dossier Les "généreuses donations" de mademoiselle, je suis perplexe.
- Quoi ? T'essaie de dire que c'est une planquée qui doit sa place qu'à un gros chèque ?
- J'essaie de dire que c'est une planquée qui doit sa place qu'à un gros chèque... Une pause. Enfin, non. Elle a quand même l'air qualifiée
- à toute fin utile, je me permets de te rappeler que je dois beaucoup ma place à quelques amis haut-placés, moi aussi...
- Oui, mais toi tu SAIS que tu es pas juste pistonné ! Puis, heu, toi t'as le bouton power off dans mon dos à portée de main, donc voilà.
- C'est bien, tu apprends vite.
Un sourire amusé, Junichiro reporte son attention sur le dossier. Serizawa Miyu... à vrai dire, il a déjà entendu ce nom avant qu'il finisse sur un dossier dans sa boite mail. Le monde des fortunés est petit, presque autant que celui des Fullbringers... Ou tout du moins était-ce vrai avant que l'on commence à les faire en laboratoire. Elle compte parmi ceux-là : les artificiels, les nouveaux, les produits de l'Ultimat Necat. Avec ceux-là plus qu'avec les Fullbringers naturels, il tend à avoir une certaine appréhension... Une certaine vigilance.
Ils ne sont pas nés avec ça. Ils n'avaient pas cette conscience innée de l'autre monde, ils n'ont pas ces années d'expérience, cette jeunesse marquée par les intrus, ce regard différent. Eux, ils sont les dormeurs à qui l'on a proposé la pilule rouge, et ce n'est que maintenant qu'ils voient... Et à chacun, une conscience du jeu dans lequel ils s'engagent plus ou moins vague selon les circonstances.
Il se pose alors la même question avec elle qu'avec tous les autres : Est-ce que tu comprends bien dans quel monde est-ce que tu mets les pieds ?
Il y pense, puis il entend toquer à la porte.
- ding ding ding ding, pile à l'heure, c'est à toi chef.
- Entrez.
Dit-il en même temps qu'il configure Iya en "message texte seulement", tout ça pour voir le visage de la silhouette s'animer de plusieurs émoticônes outrées, enragées, et recevoir plusieurs notifications d'affilée. Il range le téléphone, puis lève le regard.
En entrant dans la pièce, la nouvelle venue aura le loisir de découvrir un lieu plus personnel, plus chaleureux que ce que les murs blancs et allées sans âme de la section des Cups peut donner à voir. Ici, les murs sont bordeaux, traversé d'une ligne dorée. Quelques tableaux érigés ça et là, des œuvres d'arts diverses et variées, passant de portraits classiques à des choses plus modernes, plus inhabituelles. Dans la bibliothèque, les ouvrages culturels et scientifiques sont restés, mais ils ont désormais quelques comics et manga en guise de voisins moins discrets, plus tape-à-l'œil. Personne présent derrière le bureau massif au fond de la pièce : plutôt, Junichiro attend tranquillement prés d'une table basse en verre, entourée d'un sofa et de deux fauteuils qui se font face.
Un Armani noir impeccable qui couvre ses jambes et épaules, il porte un col roulé gris sous sa veste, le tout sur une silhouette taille moyenne, svelte sans être fluette. Ses cheveux sont de neige, ses yeux couleur océan, sans lunettes pour les couvrir aujourd'hui. Un pas en avant, il tend la main, un sourire neutre sur ses traits.
Désolé, j'aurais aimé vous recevoir plus tôt, mais j'étais un peu pris dernièrement. Le sourire s'étire. J'ai cru comprendre qu'Hanae s'est occupée du comite de bienvenue en bonne et due forme, ceci dit. Matsui Junichiro, enchanté.
Un signe de la main pour désigner un fauteuil, tandis qu'il s'assied dans celui en face. Cette fois-ci, contrairement à la fois où il a accueilli Hanae, il ne croule pas sous la paperasse. Et cette fois-ci, il accueille du vrai nouveau sang.
Je dois avouer, je ne pensais pas si tôt retrouver un nom familier dans mes dossiers de personnel.
- Owh, jugement hâtif, Iya. Qu'est-ce qui te fait dire ça au juste, hm ?
Une oeillade vers son smartphone, avec un dossier sur l'écran, qui s'étend sur trois autres écrans holographiques tout autour. Entre les différents cadres, une silhouette androgyne qui se balade, sans visage défini, sauf celui des émoticônes qui remplacent ses traits au fur et à mesure de ses réactions.
- hmmm, je sais paas, entre le rapport d'Hanae et... la silhouette s'arrête devant une ligne particulière du dossier Les "généreuses donations" de mademoiselle, je suis perplexe.
- Quoi ? T'essaie de dire que c'est une planquée qui doit sa place qu'à un gros chèque ?
- J'essaie de dire que c'est une planquée qui doit sa place qu'à un gros chèque... Une pause. Enfin, non. Elle a quand même l'air qualifiée
- à toute fin utile, je me permets de te rappeler que je dois beaucoup ma place à quelques amis haut-placés, moi aussi...
- Oui, mais toi tu SAIS que tu es pas juste pistonné ! Puis, heu, toi t'as le bouton power off dans mon dos à portée de main, donc voilà.
- C'est bien, tu apprends vite.
Un sourire amusé, Junichiro reporte son attention sur le dossier. Serizawa Miyu... à vrai dire, il a déjà entendu ce nom avant qu'il finisse sur un dossier dans sa boite mail. Le monde des fortunés est petit, presque autant que celui des Fullbringers... Ou tout du moins était-ce vrai avant que l'on commence à les faire en laboratoire. Elle compte parmi ceux-là : les artificiels, les nouveaux, les produits de l'Ultimat Necat. Avec ceux-là plus qu'avec les Fullbringers naturels, il tend à avoir une certaine appréhension... Une certaine vigilance.
Ils ne sont pas nés avec ça. Ils n'avaient pas cette conscience innée de l'autre monde, ils n'ont pas ces années d'expérience, cette jeunesse marquée par les intrus, ce regard différent. Eux, ils sont les dormeurs à qui l'on a proposé la pilule rouge, et ce n'est que maintenant qu'ils voient... Et à chacun, une conscience du jeu dans lequel ils s'engagent plus ou moins vague selon les circonstances.
Il se pose alors la même question avec elle qu'avec tous les autres : Est-ce que tu comprends bien dans quel monde est-ce que tu mets les pieds ?
Il y pense, puis il entend toquer à la porte.
- ding ding ding ding, pile à l'heure, c'est à toi chef.
- Entrez.
Dit-il en même temps qu'il configure Iya en "message texte seulement", tout ça pour voir le visage de la silhouette s'animer de plusieurs émoticônes outrées, enragées, et recevoir plusieurs notifications d'affilée. Il range le téléphone, puis lève le regard.
En entrant dans la pièce, la nouvelle venue aura le loisir de découvrir un lieu plus personnel, plus chaleureux que ce que les murs blancs et allées sans âme de la section des Cups peut donner à voir. Ici, les murs sont bordeaux, traversé d'une ligne dorée. Quelques tableaux érigés ça et là, des œuvres d'arts diverses et variées, passant de portraits classiques à des choses plus modernes, plus inhabituelles. Dans la bibliothèque, les ouvrages culturels et scientifiques sont restés, mais ils ont désormais quelques comics et manga en guise de voisins moins discrets, plus tape-à-l'œil. Personne présent derrière le bureau massif au fond de la pièce : plutôt, Junichiro attend tranquillement prés d'une table basse en verre, entourée d'un sofa et de deux fauteuils qui se font face.
Un Armani noir impeccable qui couvre ses jambes et épaules, il porte un col roulé gris sous sa veste, le tout sur une silhouette taille moyenne, svelte sans être fluette. Ses cheveux sont de neige, ses yeux couleur océan, sans lunettes pour les couvrir aujourd'hui. Un pas en avant, il tend la main, un sourire neutre sur ses traits.
Désolé, j'aurais aimé vous recevoir plus tôt, mais j'étais un peu pris dernièrement. Le sourire s'étire. J'ai cru comprendre qu'Hanae s'est occupée du comite de bienvenue en bonne et due forme, ceci dit. Matsui Junichiro, enchanté.
Un signe de la main pour désigner un fauteuil, tandis qu'il s'assied dans celui en face. Cette fois-ci, contrairement à la fois où il a accueilli Hanae, il ne croule pas sous la paperasse. Et cette fois-ci, il accueille du vrai nouveau sang.
Je dois avouer, je ne pensais pas si tôt retrouver un nom familier dans mes dossiers de personnel.