Serizawa Miyu
Données Spirituelles
Grade: Six of Cups
Mar 3 Jan 2023 - 20:01 - Le territoire est marqué mais chuis pas chiante vieux
Affairée dans les bureaux de la section scientifique à l’Ultima Necat, je me sentais tourner en rond. Un état de fait insupportable. Il fallait toujours que je m’occupe. Que je me sente avancer. Autrement, l’impression me prenait de moisir comme une fondation trop longtemps gorgée en humidité. Dès que la charpente menaçait de prendre l’eau, j’étais de nature à investir des sommes rondelettes pour des travaux en profitant de l’occasion pour tout réagencer de manière plus optimisée. J’aimais quand ça bougeait. D’autant plus que l’expédition au Hueco Mundo m’avait donné toutes les raisons de me stimuler.
Il y avait eu ce phénomène à la Grande Cataracte qui menaçait définitivement l’intégrité de nos installations et posait aux Cups un verrou technologique aux allures indépassables. Or, j’avais déjà songé à deux ou trois solutions empiriques à tester quitte à parfois se tromper franchement. Car mieux valait y aller violemment plutôt que sombrer dans l’hésitation. Qu’il soit bon ou mauvais, il ressortait toujours un résultat permettant de progresser. Et si les résultats de nos analyses pour cette manifestation se révélèrent on ne peut plus dommageables, je gardais à l’esprit les discussions intéressantes avec les locaux. Une surprise pour moi. Car d’aventure, avant d’en rencontrer, je percevais en eux des bêtes abruties infoutues de dominer leurs instincts.
À la vérité, en grattant suffisamment le vernis, je trouvais un matériau inspirant à de futures machinations qui, ultimement, nous aideraient certainement à lever ces verrous capables de tétaniser les têtes pensantes de notre organisation. Des bureaucrates trop lents à prendre les décisions qui s’imposaient. D’ici là à ce que leurs discussions mène à quelque chose, le coche serait déjà passé. Une réflexion qui m’inspirait un profond soupire quand soudain, un signal dans les appareillages de mesure au sein de nos laboratoires vint attirer mon attention. Un nouveau reiatsu venait d’apparaître.
En réaction, je me pris de désactiver immédiatement l’alerte dans l’optique de garder pour moi l’information. Qui que ce soit, il m’appartenait. Une opportunité que je ne souhaitais partager avec aucun compagnon de l’Ultima Necat. Sur ces mauvaises intentions, je quittais le QG pour me rendre rapidement sur place. Enfin… rapidement. Toute proportion gardée. M’approchant de ma proie, je ralentis l’allure à la faveur d’une attitude plus nonchalante. Vêtue d’un costume blanc sur-mesure avec une cravate enserrant mon col soigneusement disposé, j’étais alors une jeune femme à la silhouette fluette, les cheveux longs de jais descendants jusqu’aux cuisses à l’instar d’un rideau.
Arrivée à portée de voix du voyageur, je ne cherchais pas particulièrement à dissimuler ma présence. J’en étais de toute manière incapable. Plus perceptive que discrète. Aussi sortis-je de la foule des humains sans prendre vraiment de précautions, bien que la tranquillité de mon expression se fendit d’une légère nervosité en percevant quelque chose d’ineffable tandis que je m’approcha suffisamment. Viscéralement, je me sentais dans l’inconfort. Un ressenti qui m’intrigua plutôt que me dissuada de faire le premier pas, un sourire de façade venant habiller mon visage.
– Dites moi, voir… les visites, vous les préférez guidées ou à la sauvage ? Simple question rhétorique, car la ville ici n’est plus vraiment ce qu’on pourrait appeler un « no man’s land » et si vous n’êtes pas dans nos petits papiers, vous devrez vous accommoder de ma présence amicale ou hostile. C’est vous qui voyez. Moi, je m’adapte.
Oui, entre tous les humains, je le voyais, tout esprit qu’il était. Et je possédais une énergie spirituelle qui ne permettait pas de m’associer aux petites victimes que les Hollows chassaient allégrement, sauf à vouloir raccourcir leur espérance de vie. Je puais la confiance en soi. Et s’il fallait se battre, je ne chipoterais pas, même si je préférais tout de même engager une conversation constructive avec cet étranger. Ce pourquoi, dans ma présentation, je gardais une porte ouverte.
– Serizawa Miyu, Six of Cups. À qui ai-je l’honneur ?
Il y avait eu ce phénomène à la Grande Cataracte qui menaçait définitivement l’intégrité de nos installations et posait aux Cups un verrou technologique aux allures indépassables. Or, j’avais déjà songé à deux ou trois solutions empiriques à tester quitte à parfois se tromper franchement. Car mieux valait y aller violemment plutôt que sombrer dans l’hésitation. Qu’il soit bon ou mauvais, il ressortait toujours un résultat permettant de progresser. Et si les résultats de nos analyses pour cette manifestation se révélèrent on ne peut plus dommageables, je gardais à l’esprit les discussions intéressantes avec les locaux. Une surprise pour moi. Car d’aventure, avant d’en rencontrer, je percevais en eux des bêtes abruties infoutues de dominer leurs instincts.
À la vérité, en grattant suffisamment le vernis, je trouvais un matériau inspirant à de futures machinations qui, ultimement, nous aideraient certainement à lever ces verrous capables de tétaniser les têtes pensantes de notre organisation. Des bureaucrates trop lents à prendre les décisions qui s’imposaient. D’ici là à ce que leurs discussions mène à quelque chose, le coche serait déjà passé. Une réflexion qui m’inspirait un profond soupire quand soudain, un signal dans les appareillages de mesure au sein de nos laboratoires vint attirer mon attention. Un nouveau reiatsu venait d’apparaître.
En réaction, je me pris de désactiver immédiatement l’alerte dans l’optique de garder pour moi l’information. Qui que ce soit, il m’appartenait. Une opportunité que je ne souhaitais partager avec aucun compagnon de l’Ultima Necat. Sur ces mauvaises intentions, je quittais le QG pour me rendre rapidement sur place. Enfin… rapidement. Toute proportion gardée. M’approchant de ma proie, je ralentis l’allure à la faveur d’une attitude plus nonchalante. Vêtue d’un costume blanc sur-mesure avec une cravate enserrant mon col soigneusement disposé, j’étais alors une jeune femme à la silhouette fluette, les cheveux longs de jais descendants jusqu’aux cuisses à l’instar d’un rideau.
Arrivée à portée de voix du voyageur, je ne cherchais pas particulièrement à dissimuler ma présence. J’en étais de toute manière incapable. Plus perceptive que discrète. Aussi sortis-je de la foule des humains sans prendre vraiment de précautions, bien que la tranquillité de mon expression se fendit d’une légère nervosité en percevant quelque chose d’ineffable tandis que je m’approcha suffisamment. Viscéralement, je me sentais dans l’inconfort. Un ressenti qui m’intrigua plutôt que me dissuada de faire le premier pas, un sourire de façade venant habiller mon visage.
– Dites moi, voir… les visites, vous les préférez guidées ou à la sauvage ? Simple question rhétorique, car la ville ici n’est plus vraiment ce qu’on pourrait appeler un « no man’s land » et si vous n’êtes pas dans nos petits papiers, vous devrez vous accommoder de ma présence amicale ou hostile. C’est vous qui voyez. Moi, je m’adapte.
Oui, entre tous les humains, je le voyais, tout esprit qu’il était. Et je possédais une énergie spirituelle qui ne permettait pas de m’associer aux petites victimes que les Hollows chassaient allégrement, sauf à vouloir raccourcir leur espérance de vie. Je puais la confiance en soi. Et s’il fallait se battre, je ne chipoterais pas, même si je préférais tout de même engager une conversation constructive avec cet étranger. Ce pourquoi, dans ma présentation, je gardais une porte ouverte.
– Serizawa Miyu, Six of Cups. À qui ai-je l’honneur ?